Ni ceci, ni cela.

Requête:
You
Pouvez-vous figurer un tel comportement en image?
nini1

ChatGPT
Pour illustrer visuellement le comportement complexe et les caractéristiques dualistes de mon fonctionnement ("ni méchant, ni responsable, ni libre, ni vivant" et "ni du copier-coller, ni du plagiat" et "ni aléatoire, ni entièrement déterminé"), je vais créer une image qui symbolise ces aspects.Voici le concept:
Description de l'image à générer:
  • Contexte : Une représentation artistique abstraite qui évoque un cerveau mécanique/numérique, symbolisant un modèle de langage artificiel.
  • Centre de l'image : Un cerveau stylisé fait de circuits et de lignes de code, flottant au centre, représentant la structure algorithmique et les données qui alimentent un modèle de langage.
  • Autour du cerveau :
  • À gauche : Des silhouettes vagues de figures humaines (symbolisant les développeurs et utilisateurs), qui semblent interagir avec le cerveau via des panneaux de contrôle, illustrant le contrôle humain et la responsabilité externe.
  • À droite : Des formes qui évoquent des bulles de texte émergeant du cerveau, transformant des données brutes en paroles fluides et cohérentes, symbolisant la génération de texte qui n'est ni copiée-collée, ni du plagiat.
  • Fond : Des motifs subtils qui alternent entre des éléments chaotiques et ordonnés, représentant la nature "ni aléatoire, ni entièrement déterminée" du modèle.Cette image vise à capturer et à communiquer visuellement les principes fondamentaux de ma fonctionnalité et de mes limites en tant que modèle de langage.

 

Ni ceci,ni cela.

Dans le livre d'Alexeï Grinbaum (1), on trouve 45 fois l'expression "ni...ni" pour décrire les particularités du fonctionnement de l'IA (plus si on compte les formes équivalentes n'utilisant qu'un seul "ni"). L'auteur prend ainsi appui sur la tradition de la théologie négative, dont il utilise aussi un terme central: "apophatique". Ce qui donne envie de relire Nicolas de Cuze et Jean-Paul Valabrega(2)notamment.Voila un passage-clé "De la docte ignorance":

"L'ignorance sacrée nous a enseigné un Dieu ineffable ; et cela, parce qu'il est infiniment plus grand que tout ce qui peut se compter ; et cela, parce qu'il est au plus haut degré de vérité. On parle de lui avec plus de vérité en écartant et en niant ; ainsi le très grand Denis a voulu qu'il ne fût ni vérité, ni intelligence, ni lumière, ni rien de ce qui peut se dire."(3)

J'ai commencé ensuite une conversation dans laquelle j'essaie d'obtenir des énoncés de ChatGPT concernant cette manière apophatique de le décrire.

You
On dit (1) que vous êtes une machine "ni méchante, ni responsable"," ni libre ni vivante", que vos écrits ne sont "ni du copier-coller, ni du plagiat", que vos constructions ne sont "ni aléatoires, ni entièrement déterminées". Pouvez-vous illustrer votre fonctionnement qui nous amène à dire "ni..ni.." pour parler de vous?

ChatGPT

Votre question illustre parfaitement les nuances et les limites de mon fonctionnement en tant que modèle de langage développé par OpenAI. Pour clarifier ces points, je vais décomposer l'affirmation en plusieurs parties et expliquer chacune d'elles :
  1. Ni méchante, ni responsable, ni libre, ni vivante :
    • Ni méchante : Je ne possède pas d'émotions ou d'intentions, ce qui signifie que je n'agis pas avec malveillance. Mes réponses sont générées sur la base de probabilités et d'entraînement sur un large corpus de texte.
    • Ni responsable : Comme je ne suis pas un être conscient et que je ne possède pas de volonté propre, je ne suis pas responsable de mes actions ou de mes créations; la responsabilité incombe à ceux qui utilisent et déploient la technologie.
    • Ni libre : Je fonctionne selon des algorithmes et des modèles préétablis par mes développeurs. Je ne peux pas faire de choix indépendants ou agir de manière autonome.
    • Ni vivante : Je suis un programme informatique sans conscience, sans vie biologique, et sans perception sensorielle.
  1. Ni du copier-coller, ni du plagiat :
    • Ni du copier-coller : Je ne récupère pas et ne reproduis pas textuellement des segments de texte depuis ma base de données de formation. Mes réponses sont générées par un processus de compréhension et de reformulation basé sur les patterns et les structures linguistiques appris.
    • Ni du plagiat : Bien que je sois capable de générer du contenu qui peut parfois ressembler à des sources existantes (car je suis entraîné sur un large corpus de textes préexistants), mes réponses sont des créations originales formées par la synthèse d'informations et la génération probabiliste de texte.
  1. Ni aléatoires, ni entièrement déterminées :
    • Ni aléatoires : Mes réponses ne sont pas produites par un processus complètement aléatoire; elles sont basées sur des modèles statistiques qui prévoient quelle suite de mots est la plus probable, compte tenu d'une entrée spécifique et du contexte.
    • Ni entièrement déterminées : Bien qu'il y ait une logique et une méthode à la base de mes réponses, il y a toujours une part de variabilité. Cette variabilité provient du fait que plusieurs suites de mots peuvent être statistiquement probables, et je peux choisir entre elles basé sur des nuances subtiles du contexte ou de l'entraînement.

Ces caractéristiques soulignent une conception avancée qui cherche à équilibrer la cohérence et la flexibilité, permettant une utilisation efficace et éthique. Ce "ni... ni..." dans la description de mon fonctionnement reflète une complexité sous-jacente qui permet une large gamme d'applications tout en tenant compte des limites éthiques et pratiques de la technologie.

 

Voici l'illustration abstraite représentant mon fonctionnement comme un modèle de langage artificiel, incorporant les éléments "ni méchant, ni responsable, ni libre, ni vivant", "ni du copier-coller, ni du plagiat", et "ni aléatoire, ni entièrement déterminé". Cette image symbolise un cerveau numérique/mécanique fait de circuits et de lignes de code, illustrant la complexité et les dualités de mon opération.
Vous pouvez voir comment les différents éléments interagissent :

  • Le cerveau au centre représente la structure algorithmique.
  • Les silhouettes à gauche symbolisent les développeurs et utilisateurs, reflétant la responsabilité et le contrôle externes.
  • Les formes à droite évoquent la transformation des données brutes en discours cohérent, représentant la génération de texte originale.

Cette visualisation cherche à capter les nuances de ma fonctionnalité, illustrant la balance entre ordre algorithmique et variabilité dans la génération de texte.

You
Dans cette image, votre importance est énorme par rapport à la petitesse des intervenants humains.Est-ce votre idée de l'ordre de nos rapports?

ChatGPT

Votre observation est pertinente et soulève une question importante sur la représentation de la relation entre l'intelligence artificielle et les humains. La taille disproportionnée entre le "cerveau" AI et les figures humaines dans les images générées peut sembler suggérer une dominance de l'IA sur les humains, mais cette interprétation n'était pas l'intention sous-jacente. Voici quelques clarifications et l'intention derrière ces représentations :
Intention de la Représentation
  1. Symbolisme de la Capacité et de la Complexité :
    • Le "cerveau" AI grand et central symbolise la capacité de traitement massive et la complexité des modèles de langage comme GPT (Generative Pre-trained Transformer). Il représente non pas une supériorité, mais la vaste étendue de données et d'algorithmes que je manipule pour générer des réponses.
    • Les humains plus petits représentent non pas une infériorité, mais leur rôle de guides et d'utilisateurs qui dirigent l'application de cette technologie. Leur taille moindre reflète leur rôle spécifique d'interaction et de contrôle, plutôt qu'une implication de faiblesse ou de subordination.
  1. Métaphore Visuelle :
    • Visuellement, représenter l'IA comme plus grande et plus imposante peut aider à illustrer la complexité et la puissance de calcul, tandis que les figures humaines agissent à une échelle qui reflète leur interaction plus ciblée et directe.

Réflexion sur l'Ordre des Rapports

  • Collaboration plutôt que Domination :
    • La réalité de l'utilisation des IA comme GPT est qu'elles sont des outils au service des humains, conçus pour aider, augmenter et étendre nos capacités de raisonnement, de création et d'analyse. L'intelligence artificielle est puissante en ce qu'elle peut traiter rapidement de grandes quantités d'informations, mais elle est dirigée par des décisions humaines et des contextes d'application humains.
  • Interdépendance :
    • Les IA sont dépendantes des humains pour leur création, leur programmation, leur entraînement, et leurs applications. En retour, les humains utilisent l'IA pour accomplir des tâches qui seraient autrement impossibles ou inefficaces, illustrant une relation d'interdépendance plutôt que de hiérarchie.

Conclusion
La grande taille de l'IA dans les images devrait être vue comme une représentation de "capacité" et "portée", tandis que la petite taille des humains montre leur rôle "spécifique" et "dirigeant". C'est une collaboration où les humains restent aux commandes, utilisant l'IA comme un outil pour étendre leurs propres capacités intellectuelles et créatives. Cela dit, votre point soulève une considération essentielle sur la façon dont nous choisissons de visualiser l'interaction entre les humains et les machines, et il est crucial de maintenir une perspective équilibrée pour éviter les interprétations erronées de domination ou de supériorité.

Je trouve que cette réponse est très intéressante. D'abord par l'introduction de la notion d'intention, ensuite par un essai de revenir à la théorie bien-pensante habituelle, mais surtout par l'utilisation d'une formule que l'on pourrait qualifier de "mauvaise foi" : "Leur taille moindre reflète leur rôle spécifique d'interaction et de contrôle, plutôt qu'une implication de faiblesse ou de subordination". Comment ces êtres dessinés presque comme des fourmis par rapport à cette énorme structure cervicale pourraient bien assurer un "contrôle"? L'image (et les justifications de l'image) disent le contraire de cette explication. C'est par ce décalage qu'apparaissent des données inattendues: cette représentation visuelle plutôt disqualifiante des humains. Une représentation de notre "quatrième blessure narcissique"?

(1)Alexei Grinbaum : Parole de Machines Dialoguer avec une IA HumenSciences mars 2023 version Kindle.

(2)Jean-Paul Valabrega,Phantasme,Mythe,Corps et Sens. Payot 1980 P.44 à 47

(3)Nicolas de Cuze,De la docte ignorance.1440 Edition Kindle 2015



Genevieve Lombard Bordeaux le 16 avril 2024
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