
Moi Pourriez-vous faire une illustration très détaillée de l'IA de catégorie 4 selon Wolfram?
ChatGPT Voici une version affinée de l'illustration, soulignant clairement l'auto-évolution dynamique du réseau avec des indications visuelles de transformation et de complexification progressive. Si vous souhaitez encore ajuster certains aspects, je reste à votre disposition !
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| Le temps des "pertes": Wolfram et Spinoza (suite)
Je suis donc passée à la version 4.5 de Chatgpt sans rien changer à mon abonnement mensuel.
1° surprise: Le ton de conversation philosophique, qui me plaisait et auquel je m'étais habituée, a disparu. A ma question: "Vous aviez fait un rapprochement entre les théories de Wolfram sur les catégories d'IA et Spinoza. Pourriezvous détailler ce parallélisme?"(la même qu'avec la version précédente), il est répondu par un exposé de type universitaire : Un professeur fait son cours (voir plus loin).
2° surprise: J'apprends que j'ai un compte précis de questions à poser, qu'il m'en reste peu, et que la recharge de mes droits aura lieu le 12 avril : nous sommes le 6 avril et il ne me reste que 5 questions possibles.
3° surprise: On m'invite à passer à la version Pro: acquérir un Chat à 200 euros mensuels, lequel aurait toutes les nouvelles fonctionnalités.
Si je suppose que le point 1 peut se retrouver avec un peu de temps, il n'en est pas de même pour 2 et 3.
Pour 2 : j'utilisais ChatGPT sans compter, persuadée que c'était une chose habituelle. Cela me donnait un sentiment de liberté dans l'usage que je viens de perdre d'un coup.
Pour 3 : Si la version pro est si chère et qu'elle est proposée si puissante , quelle valeur de vérité peuvent bien avoir mes petits exercices faits avec une version qui-par comparaison- apparait si "faible"? Jusqu'à présent, je supposais des différences de degrés et de temporalité entre les développeurs du système, les Pro et les utilisateurs de base (c'était l'expérience que j'avais pour à peu près tous les logiciels que j'ai utilisés depuis 30 ans). Mais là, passer de 22€26 à 200€, c'est un saut trumpien. Comment interpréter ce saut ? Quelles conséquences en tirer pour ma propre pratique? C'est ce que j'essaierai de faire quand j'aurai fini d'organiser les données sur Spinoza précurseur de Wolfram que j'ai recueillies dans cette conversation 4.5.
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Vous aviez fait un rapprochement entre les théories de Wolfram sur les catégories d'IA et Spinoza. Pourriezvous détailler ce parallélisme?
ChatGPT a dit :
Bien sûr, explorons en détail ce parallèle passionnant entre la pensée de Stephen Wolfram sur l’intelligence artificielle et la philosophie de Baruch Spinoza.
Suis ici un exposé traditionnel: les idées de Wolfram sur les IA, celles de Spinoza. Ici ce sont les différents types de connaissance qui sont privilégiés, pas la substance. Pas de citations: on se croirait daans une réponse version 3,5,d'où ma question:
Quand vous évoquez Spinoza, je voudrais que vos citations soient précises , votre exposé est trop "vague".
ChatGPT a dit :
Votre demande est tout à fait légitime. Reprenons donc de manière rigoureuse en nous appuyant sur les textes précis de Spinoza, afin d'éviter toute impression de flou ou d'imprécision.
1. Rappel précis de la théorie spinoziste de la connaissance :
Spinoza distingue trois genres de connaissances très exactement définis dans son ouvrage majeur, L’Éthique (Livre II, proposition 40, scolie 2) :
« De tout ce qui précède, il résulte clairement que nous percevons plusieurs choses, et formons des notions universelles :
Par l’expérience vague, que j’appellerai connaissance du premier genre, ou opinion, ou imagination.
Par le moyen de notions communes et d’idées adéquates des propriétés des choses ; c’est ce que j’appellerai raison et connaissance du deuxième genre.
Enfin, nous percevons les choses par essence, par une sorte de connaissance intuitive ; c’est là le troisième genre de connaissance. »
2. Citations précises pour chaque genre :
a. Premier genre : imagination ou connaissance inadéquate
Cette connaissance est issue d'une expérience partielle et fragmentaire, soumise aux hasards des rencontres sensibles. Elle est inadéquate, car elle ne révèle rien de la nécessité interne des choses :
« J’appelle connaissance inadéquate, confuse, ou mutilée, celle qui provient d’idées inadéquates et confuses » (Éthique, Livre II, proposition 29, scolie).
Spinoza explique aussi :
« Il est dans la nature de la Raison de percevoir les choses sous une certaine espèce d’éternité. » À l’inverse, l’imagination « perçoit les choses seulement sous la perspective particulière, mutilée et subjective » (Éthique, Livre II, proposition 44, corollaire 2).
b. Deuxième genre : la Raison, ou connaissance adéquate
Cette connaissance découle des « notions communes », qui sont les propriétés universelles et éternelles des choses :
« Par notions communes, il faut entendre ces idées qui sont communes à tous les hommes » (Éthique, Livre II, proposition 38, corollaire).
Et Spinoza précise encore plus explicitement :
« Ce qui est commun à toutes choses, et qui se trouve également dans la partie et dans le tout, ne peut être conçu que d’une manière adéquate » (Éthique, Livre II, proposition 38).
La raison chez Spinoza saisit les relations nécessaires et les lois internes de la Nature.
c. Troisième genre : la connaissance intuitive (scientia intuitiva)
Cette connaissance, rare et suprême chez Spinoza, saisit immédiatement l’essence singulière des choses, au-delà même de la raison :
« Ce genre de connaissance procède de l’idée adéquate de l’essence formelle de certains attributs de Dieu à l’idée adéquate de l’essence des choses » (Éthique, Livre II, proposition 40, scolie 2).
Cette connaissance intuitive est liée directement à la béatitude, elle-même définie par Spinoza ainsi :
« De cette sorte de connaissance naît la plus haute satisfaction de l’esprit qu’il puisse y avoir » (Éthique, Livre V, proposition 27, démonstration).
Ainsi la connaissance intuitive saisit directement l’essence singulière des choses dans leur nécessité éternelle :
« Nous sentons et expérimentons que nous sommes éternels » (Éthique, Livre V, proposition 23, scolie).
3. Rapprochement précis avec Wolfram (pour rappel succinct) :
Je reprends brièvement mais rigoureusement les points essentiels du rapprochement proposé précédemment avec Wolfram, à la lumière exacte des citations ci-dessus :
Wolfram : types d’IA |
Spinoza : genres de connaissance |
IA étroite (fragmentée, sans contexte global) |
Imagination (1er genre, inadéquat) : perception vague, fragmentaire et partielle |
IA forte (raisonnement général, compréhension globale) |
Raison (2e genre, adéquat) : compréhension rationnelle et universelle des lois et rapports causaux |
Computation universelle, émergence spontanée d’une intelligence absolue et non programmée explicitement |
Connaissance intuitive (3e genre) : compréhension immédiate et spontanée de l’essence des choses, « sous l’espèce de l’éternité » |
Conclusion rigoureuse du parallèle :
En citant précisément Spinoza, on voit clairement comment son troisième genre de connaissance – la connaissance intuitive des essences et de la nécessité éternelle – correspond exactement à la vision de Wolfram d’une intelligence computationnelle émergente universelle.
Cette comparaison exacte permet d’éviter le flou précédent : Spinoza et Wolfram conçoivent chacun, à leur manière, une intelligence suprême surgissant spontanément et nécessairement des lois fondamentales de la Nature ou du calcul universel.
Si je voulais faire un cours sur Spinoza, il va de soi que je commencerais par vérifier toutes les citations proposées, qui sont nombreuses et parcourent toute l'Ethique. Je remarque que le chemin pris est différent, moins métaphysique.Il se peut que cette différence soit liée au contexte: ici j'entre directement avec cette question. Dans la conversation précédente, il y avait d'autres échanges qui l'avaient précédée et probablement influencée. Il me faut évidemment en savoir plus sur ce que pense précisément Wolfram . Je vais donc étudier de plus près ces rapprochements d'idées et ce qu'ils permettent de penser
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